Pour certains parents, que l'école maternelle soit située là les dérange, pour d'autres, ça les arrange. Des personne bien formées s'y réunissent pour former ce qu'on appelle une équipe pédagogique. Ici, tout est si simple. On entend des babillages du soir au matin, quelques pleurs parfois, mais il n'y a que à changer de couches puantes et donner des biberons... C'est dire !

Une grande bâtisse de pierre grise, salie par quelques années d'utilisation. Les escaliers ont été refait à plusieurs reprises ; du fait de leur fragilité. La cour, quant à elle, est dans un désordre des plus complets : papiers jetés par terre, poubelles remplies, mais surtout : sacs abandonnés, vestes orphelines... Les femmes de ménage ne sont pas d'un très grand secours. Au réfectoire, on se sert du mieux qu'on peut ; la loi du plus fort est toujours la meilleure. En fait, ce n'est pas si terrible que ça, mais les élèves refusent de proclamer haut et fort qu'ils se sont attaché à l'établissement et au concierge grognon.

Ici, ça rigole moins. Plusieurs locaux sont réunis pour former ce bagne terrible qu'on appelle le lycée. Je peux vous assurer que ce n'est pas le Club Med. On travaille, on s'acharne, on se détend parfois - fatigue oblige ! -, mais surtout, on se tend des pièges ; comme dans le monde de l'entreprise, c'est la jungle. On veut se surpasser, ou bien se rebeller, on veut manipuler, on veut savoir... Tout savoir.