Un besoin essentiel... (PV Belle)

Cela faisait déjà un moment que tu avais quitté le pensionnat, un moment que je ne cessais de penser à toi. Pire qu'un manque, une torture au quotidien. J'avais besoin de toi, tout comme j'avais besoin d'oxygène. En si peu de temps, on en avait fait du chemin, si longtemps que l'on se connaissait et je n'avais rien remarqué et quand j'y repense un sourire s'affiche sur mes lèvres et il est difficile de le voir s'effacer. Mais on a encore du chemin à faire et j'espère que la route sera longue, longue parce que malgré ça, je ne ressens aucune fatigue, cette femme elle me comble de bonheur et au simple fait d'être à ses côtés, j'ai comme l'impression d'être sur un petit nuage et Dieu seul sait à quel point j'aimerai y rester, pour toujours et à jamais du moment que c'est avec elle, celle avec qui j'aimerai passer le reste de ma vie.

Une heure trente, une heure trente que je suis là, planté devant mon armoire à cherché quoi mettre. J'avais envie d'être beau, j'avais envie de plaire. Je voulais tout simplement égaler sa beauté, mais ça, je savais que ce n'était pas chose faite. C'est donc ça l'amour ? Idéaliser la femme que l'on aime au point de la trouver parfaite, malgré ses défauts? C'est fou à quel point c'est agréable de se sentir aimer, cela donne l'illusion ou plutôt l'impression de renaître à travers le regard de celle qu'on aime.
J'abandonna donc mes recherches, me parfumant légèrement et pour une fois, prit la peine de me coiffer. J'avais envie de faire des effort, pour elle.

Je quitta peu après l'enceinte du pensionnat, marchant d'un pas léger, le sourire aux lèvre et prêt à retrouver ma bien aimé. Je fixais l'écran de mon portable, où le visage de ma copine y était si bien retransmit, je regarda une dernière fois l'adresse qu'elle m'avait indiqué, celle où elle habitais désormais. En trois temps, j'y étais. Montant ainsi les quelques marches et sonna à la porte qui me séparait de celle que j'aimais, de celle que j'aurais et que j'aimerais tout autant.